les dindons

Afin de réduire sa dette le gouvernement  polonais a annulé les obligations d'état

détenues par les fonds de pension des futurs retraités polonais !

Les  mesures de taxation à 15,5 % rétroactives pénalisent l'épargne longue,

mais surtout taxent des gains fictifs , car elles ne tiennent pas compte de l'inflation ,

qui en 20 ans a déprécié la monnaie d'environ 20 % !

Comme toujours les cigales veulent plumer les fourmis !

Ce qui sous tend les décisions relatives aux plafonnement du QF  et à la réduction de soutien aux enfants scolarisés , c’est une vision individualiste et anti  familiale  , car entre l’individu et le collectif il faut faire le vide !

 car quand l’individu  est seul et sans économie, il est à la merci du collectif avec son clientélisme.

Or la liberté dans une société, repose sur le maximum d’agents économiques indépendants et des solidarités familiales fortes.

Voilà une mesure délirante de technocrates et de politiques,  

qui sapent la confiance qui est à la base de l’ investissement.

Et un exemple qui sera suivi tôt ou tard ,de taxes confiscatoires et spoliatrices pour les pauvres dindons

d'épargnants de la classe moyenne ,qui ne peuvent  échapper à ce type de mesures ! 

Encore une nouvelle façon opaque d’augmenter la progressivité des impôts, dont les classes moyennes vont faire les frais.

D’abord  quand les revenus ne sont pas déclarés  par des  tiers, quand ils sont déclaratifs, et/ ou des revenus cachés, voire frauduleux, l’habitation est un élément d’appréciation du  train de vie, qui ne sera plus pris en compte.

Dont seules les familles, dont les revenus sont déclarés par des tiers, seront mises à contribution ,

  par  contre les individus  avec des revenus cachés  auront des réductions d’impôts !

Par naïveté et/ou la mauvaise fois, les  politiques, avec l’appui  des hauts fonctionnaires,  des journalistes  et bobos qui ne semblent  connaître qu’un environnement ou  tout les revenus sont connus, vont encore taxer, les  pauvres dindons, c'est-à-dire les classes  moyennes !

Nota :

 Le niveau de la progressivité de l’impôt doit être clairement identifiable ,car  en multipliant  les  dégrèvements de toute sorte, les travailleurs pauvres  des revenus inférieurs à ceux des  assistés

Toujours à  la recherche de nouvelles taxes, Bercy imagine de taxer les propriétaires occupant leur propre logement sur les loyers qu’ils  ne de versent pas !

Car  leur revenu restant est supérieur à celui d’un locataire, même si celui-ci n’a fait aucun effort d’épargne et, à  revenus équivalents,  a  choisi   se payer que des loisirs.

Il favoriserait outrancièrement les cigales au détriment des fourmis

Ce projet ne passera pas, mais  il est symptomatique des effets pervers  de la taxation de revenus fictifs. 

Les enfants comptent pour une demi part dans un ménage , alors que  leur besoins sont plus importants que ceux  des adultes , en argent  mais surtout en temps de garde et d’éducation

En toute logique il n’y a pas de raison de réduire à une demi- part les enfants , c’est comme si le conjoint ne travaillant ne comptait pas pour une part !

Une part pour chaque voilà une vraie mesure d’égalité entre ménages, mais une véritable campagne se développe , en considérant que le QF est une niche fiscale  ! et que ces revenus appartiennent aux politiques  et nous concèdent une demi part plafonnée !   pour des personnes psychiques  à part entière  (F.Dolto)

Par exemple un rendement  de 3% du capital  avec une inflation à 2%

fournit un revenu réel de 1%, qui devrait être la base taxable.

Or la base taxable étant le revenu en euros courant , l'impôt dépasse le revenu dès la tranche marginale de 30% qui additionné au 15,5 % des prélèvements sociaux donne une ponction de 45,5 % ( 56,5 % pour le TMI de 41% ,  etc)  , ce qui appauvrit la pauvre cigale d’environ  0,5%.

Taxer l'épargne et le travail de façon identique est normal, à condition, que la base taxable soit les revenus réels.

L'épargne étant le travail fourni précédemment par  la malheureuse fourmi !

Bien sûr, les cigales ainsi que les partisans d'une monnaie fondante se réjouissent de cela !

Voici une méthode pour rendre le plus opaque possible un prélèvement ,

en effet, le revenu déclaré annuel , n 'est pas notre revenu réel , ce qui, sauf pour ceux qui font un calcul précis, donne l'impression de gagner plus.

Ceci, grâce à cette fameuse CSG non déductible des feuilles de paie, 

permet de masquer un progressivité supérieure à celle qui est affichée dans le barème officiel de l’impôt sur les revenus.

Ce qui revient à augmenter les différents taux du barème de 2,9% et à baisser les seuils  d'enclenchement du même pourcentage.

Nota : Cette embrouille est une invention qui fait la fierté de Michel Rocard.

Dans le maquis de la fiscalité de notre cher pays,

les pigeons peuvent encore déplacer partiellement leurs avoirs et revenus ,

par contre les dindons (les classes moyennes) sont piégés et doivent subir une fiscalité comportant des incohérences .

Il faudrait, au moins, que les taux des différents prélèvements s'appliquent à des revenus réels !

le but de ce blog est d'identifier ces incohérences.